La ministre britannique de l'Intérieur, Swella Braverman, a participé dimanche à la pose de la première pierre de la construction d'au moins 500 logements au Rwanda pour accueillir les migrants expulsés de son pays.
Le projet, qui comprend plus de 500 unités de logement, des installations de loisirs et un centre de développement de la petite enfance, est construit dans le cadre d'un accord "d'immigration" avec la Grande Bretagne, a expliqué le ministère rwandais de l'Infrastructure.
En juillet, Boris Johnson, alors Premier ministre britannique, et Paul Kagamé, le président du Rwanda, avaient conclu un accord pour l’envoi de migrants clandestins vers ce pays d’Afrique centrale.
Au deuxième jour de son voyage au Rwanda, la responsable britannique a indiqué que cette initiative est un pas en avant pour le Rwanda qui, en ce moment, œuvre à accueillir davantage de réfugiés et à fournir un soutien humanitaire à des milliers de personnes à travers le pays.
Le plan directeur "donne un bon exemple de logement de haute qualité, avec une variété d'unités de différentes tailles pour accueillir des familles" a-t-elle précisé.
Samedi, Braverman est arrivée dans ce pays d'Afrique de l'Est et a rencontré le ministre rwandais des Affaires étrangères Vincent Perotta dans la capitale, Kigali, réaffirmant l'engagement de son gouvernement envers l'accord d'expulsion signé l'année dernière.
"De nombreux pays font face à une véritable crise migratoire mondiale et à un flux de migrants illégaux sans précédent", a déclaré Braverman lors d'une conférence de presse conjointe avec Perotta.
"Je crois sincèrement en ce partenariat pour trouver une solution humaine, compatissante, juste et équilibrée", a-t-elle ajouté.
"Elle a expliqué que "les deux pays ont signé une annexe à l'accord, qui permet de prendre en charge les personnes expulsées vers le Rwanda d'une part et de rapatrier tout migrant entré illégalement au Royaume-Uni d'autre part.”
En avril 2022, l'ancien ministre de l'Intérieur britannique Priti Patel a conclu un "accord sur l'immigration", qui prévoit que les migrants en situation irrégulière et les demandeurs d'asile seront envoyés au Rwanda en attendant que leurs demandes soient traitées.
