Au cours de réunions qui ont eu lieu ces mardi et mercredi, les responsables syndicaux ont été unanimes dans leur rejet de l’allongement de l’âge de départ à la retraite.
Au cours d’une déclaration à la presse, mercredi soir, M. Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT (confédération générale du travail), a jugé “inacceptable de travailler plus longtemps”.
Il estime que “le climat est tendu et risque de l’être davantage” dans les prochaines semaines, au regard de la révolte sociale qui fermente.
Auparavant, mardi, la CFDT (Confédération française démocratique du travail), représentée par Laurent Berger, avait également marqué son hostilité au projet de réforme des retraites dont les grandes lignes doivent être présentées le 10 janvier.
Il a promis qu’en cas de relèvement de l’âge de départ à la retraite à 65 ans “la CFDT se mobilisera pour contester cette réforme” et s’est dit “déterminé à ne pas laisser passer une réforme qui va d'abord impacter les plus modestes”.
Assurant que “la CFDT n’est pas contre une réforme des retraites”, Laurent Berger s’est dit favorable à “une réforme systémique” mais se refuse à soutenir le projet du gouvernement dont il considère qu’il s’agit d’un texte qui sera “plus injuste”.
“Le gouvernement s’apprête à prendre les mesures les plus dures de ces trente dernières années” a-t-il déploré.
Le gouvernement s’apprête donc à dévoiler le contenu exact de sa réforme dans un contexte plus tendu que jamais, avec une inflation qui étrangle les français, couplée à une réforme presque unanimement contestée.
La première mobilisation populaire de l’année est prévue samedi 7 janvier à l’appel des gilets jaunes.
