Le PNAT (Parquet national antiterroriste) s’est saisi de l’enquête sur l’attaque qui a fait un mort et deux blessés, samedi soir au cœur de Paris, aux abords du Quai de Grenelle, dans le XVe arrondissement, non loin de la Tour Eiffel, selon une information rapportée par la presse locale.
Il a pu être neutralisé grâce à l’intervention rapide des forces de l’ordre qui ont fait usage d’un Taser pour l’appréhender.
L’assaillant, Armand Rajabpour-Miyandoab, Français d’origine iranienne, né en 1997, et fiché S avec des antécédents psychiatriques “sévères” avait déjà été interpellé par la DGSI (Direction générale de la sécurité intérieure) en 2016 puis condamné à quatre ans de prison, a annoncé le ministre français de l’Intérieur, Gérald Darmanin, au cours d’un point presse.
Jugé en 2018, il avait écopé d’une peine de 5 ans de prison dont un an de sursis, pour avoir préparé un attentat dans le secteur de La Défense, comme l’annonçait le CAT (centre d’analyse du terrorisme).
“Suite à l’attaque de ce soir à Paris, mes pensées vont à la victime, aux blessés et à leurs proches. Je salue le courage et le professionnalisme de nos forces de l’ordre et nos services de secours mobilisés. Nous ne céderons rien face au terrorisme. Jamais”, a notamment réagi la première ministre, Élisabeth Borne, dans une publication sur le réseau social X.