"Promesse tenue. On nage aujourd'hui dans la Seine et ce n'est que le début", a déclaré l'élue socialiste, qui a fait cette annonce sur une base nautique estivale aménagée rive droite, non loin de l'Hôtel de Ville, entre la Bastille et l'île Saint-Louis.
Un groupe de nageurs a sauté à l'eau, ainsi que les deux adjoints Emmanuel Grégoire (urbanisme) et Pierre Rabadan (sports). "Moi, je me baignerai l'année prochaine", celle des JO, s'est engagée Anne Hidalgo.
Les trois espaces de baignade annoncés seront aménagés et sécurisés, assure la mairie. "Les plans d'eau surveillés seront délimités par des bouées et un ponton pour y accéder, avec des espaces pour se changer, se doucher et ranger ses affaires sur les quais", précise-t-elle dans un communiqué.
Comme celui du Pont Marie (IVe), le site de Grenelle (XVe) sera aménagé sur un bras de la Seine, coupée par l'île aux Cygnes où se trouve une réplique miniature de la statue de la Liberté.
Le troisième site sera aménagé sous une passerelle traversant le fleuve en contrebas du parc de Bercy (XIIe).
Ce projet sera réalisé après les Jeux olympiques, qui marqueront les retrouvailles de la nage avec la Seine: les épreuves de triathlon et de nage libre partiront du pont Alexandre III qui relie le Grand Palais aux Invalides.
Il fait partie de "l'héritage" des JO dont doit bénéficier le grand public. Depuis 2016, l'Etat et les collectivités locales franciliennes ont investi environ 1,4 milliard d'euros pour rendre la Seine et la Marne baignables à l'issue de l'événement sportif.
Plusieurs ouvrages pour réduire les déversements d'eaux usées dans le fleuve en cas d'orage, ou les nettoyer, et ainsi assurer une qualité d'eau suffisante au regard de la réglementation européenne, sont proches d'être achevés.
Les particuliers propriétaires d'habitations aux mauvais branchements, dans lesquels eaux usées et fluviales ne sont pas séparées, et ceux de péniches doivent aussi engager des travaux pour une évacuation ne polluant pas le fleuve.
Les dernières analyses de la qualité de l'eau au regard de la réglementation, qui se concentre sur deux bactéries, escherichia coli et les entérocoques, attestent de niveaux "suffisants" ou "excellents" par temps sec, assure la mairie.