Plusieurs drones "qui se trouvaient à une proximité immédiate du village olympique" ont été interceptés, dimanche, a annoncé, ce mardi, le Premier ministre français Gabriel Attal, au cours d’un point presse depuis la base aérienne de Vélizy-Villacoublay, dans les Yvelines.
Depuis une dizaine de jours, c'est en moyenne six drones qui ont été interceptés chaque jour aux abords des infrastructures des Jeux olympiques, a précisé le chef du gouvernement démissionnaire.
Gabriel Attal indique, par ailleurs, que les autorités s’attendent "à intercepter des drones, encore, dans les jours à venir".
En visite sur la base aérienne de Vélizy-Villacoublay, pour un déplacement axé sur le dispositif de lutte anti-drones pour les JO, le Premier ministre a estimé que la France était prête.
"Rien ne doit pouvoir nous échapper", a-t-il enfin lancé, assurant que le dispositif maximal de sécurité déployé était "d’une ampleur inédite".
Dispositif de sécurité
Pour rappel, Gérald Darmanin avait annoncé, mi-avril, qu’un dispositif de sécurité inédit avait été élaboré pour encadrer ces JO, alors que la France fait l’objet d’une menace terroriste permanente.
Auditionné par le Sénat, le locataire de la place Beauvau avait fait savoir qu’un "dispositif de sécurité inédit sera mis en place pour que le plus grand événement planétaire soit une grande fête".
"Pour sécuriser cette cérémonie hors norme, 45 000 policiers et gendarmes seront mobilisés, renforcés par le GIGN, le RAID et la BRI. Des hélicoptères, bateaux, dispositifs anti-drones, démineurs, plongeurs ou encore des spécialistes NRBC viendront compléter le dispositif. Par ailleurs, l’espace aérien dans un périmètre de 150 km autour de Paris sera fermé une grande partie de la soirée. Pendant les Jeux, ce seront 35 000 policiers et gendarmes qui seront mobilisés chaque jour", avait-il indiqué.
S’agissant de la cérémonie d’ouverture, Gérald Darmanin a confirmé que 160 chefs d’Etat et de gouvernement seront présents ainsi que "576 000 personnes dont 104 000 personnes sur les quais bas invités par Paris 2024, 222 000 places gratuites sur les quais hauts via les tiers de confiance, 200 000 depuis les immeubles donnant sur la scène et 50 000 dans les fanzones parisiennes".
Selon le ministre de l’Intérieur, la France "fait l’objet de nombreuses menaces, au premier rang desquelles la menace terroriste, mais également cyber".
Les JO de Paris 2024 se tiendront du 26 juillet au 11 août.
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