Les forces de l'ordre sont intervenues pour débloquer l'établissement, interpellant 48 personnes qui ont été placées en garde à vue pour "intrusion dans l'enceinte d'un établissement scolaire suivie de dégradations volontaires, vol et violences".
Le lycée parisien Hélène Boucher a été brièvement occupé jeudi 6 juin par "une cinquantaine de personnes" brandissant le drapeau palestinien, pour dénoncer "le génocide en cours à Gaza".
"Ils ont dégradé les deux premiers étages de l’établissement et deux agents de sécurité ont été victimes de violence", affirme la police. Les manifestants, eux, se disent "pacifiques" et dénoncent l’arrivée "en moins d’une heure" d’un "dispositif policier jamais vu auparavant pour une occupation, lycéenne ou étudiante".
Alors que les sections syndicales de la cité scolaire Voltaire dénoncent une répression qui " s'abat sur des jeunes défendant une cause juste ", une source policière a fait savoir que le proviseur de l'établissement et les agents de sécurité envisagent de porter plainte.
Vendredi matin, une quarantaine de personnes se sont rassemblées devant le lycée pour apporter leur soutien aux lycéens interpellés et exiger leur libération. La députée LFI Danielle Simonnet, présente devant le lycée, a dénoncé sur X une "escalade de la répression" et une "atteinte à nos libertés inacceptable !"