En organisant cette rencontre, à la veille du sommet de l’OTAN qui s’ouvre mardi dans la capitale de la Lituanie le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg, espère qu’elle va “permettre de lever le veto d'Ankara qui bloque depuis mai 2022 l'entrée de Stockholm dans l'Alliance atlantique”.
Le président Erdogan a de son côté promis vendredi de prendre "la meilleure décision, quelle qu'elle soit".
La candidature de la Suède à l'OTAN
Après le déclenchement de la guerre entre la Russie et l'Ukraine en février de l'année dernière, la Finlande et la Suède ont décidé d'abandonner leur politique de non-alignement militaire, en vigueur depuis des décennies, et demander leur adhésion à l'OTAN.
Cependant, la Turquie, membre de l'OTAN depuis plus de 70 ans, a demandé aux deux pays nordiques de prendre des mesures concrètes contre les groupes terroristes tels que le PKK et FETO afin qu'ils puissent rejoindre l'alliance.
Au cours de sa campagne de terreur de plus de 35 ans contre la Turquie, le PKK - inscrit sur la liste des organisations terroristes par la Turquie, les États-Unis et l'Union européenne - a été responsable de la mort de plus de 40 000 personnes, dont des femmes, des enfants et des nourrissons.
En juin de l'année dernière, la Finlande et la Suède ont signé un mémorandum avec la Turquie pour répondre aux préoccupations d'Ankara en matière de sécurité, et des diplomates de haut rang et des fonctionnaires des trois pays se sont réunis à plusieurs reprises pour discuter de la mise en œuvre d'un accord trilatéral.
Le 31 mars, le parlement turc a approuvé la demande d'adhésion de la Finlande à l'alliance.