Il s'agit de la cinquième attaque en quatre jours visant les troupes américaines et étrangères en Irak.
L'attaque survenue samedi n'a pas fait de victimes et a été revendiquée par un groupe baptisé "Résistance islamique en Irak" sur des chaînes Telegram affiliées aux factions chiites proches de l'Iran.
Un "drone est tombé à l'intérieur de la base" de Aïn al-Assad, dans l'ouest de l'Irak, où sont déployées des troupes américaines et de la coalition internationale antiterroriste, a indiqué à l'AFP une source militaire irakienne qui a requis l'anonymat. L'engin n'a occasionné "aucun dégât".
Un second responsable sécuritaire local a évoqué "deux drones": "le premier a été intercepté et le second est tombé à cause d'un problème technique".
Le Pentagone a toutefois indiqué ne pas avoir connaissance d'un événement de ce type.
"Nous n'avons vu aucun compte-rendu opérationnel qui confirme" qu'une attaque a eu lieu samedi, a fait savoir un responsable du ministère de la Défense américaine sous couvert d'anonymat.
La base d'Aïn al-Assad, celle de al-Harir, dans le nord de l'Irak, et un camp militaire proche de l'aéroport de Bagdad ont été visés par cinq attaques depuis mercredi. Ces bases accueillent des soldats américains et de la coalition.
Quelque 2.500 militaires américains et un millier de soldats d'autres pays membres de la coalition sont aujourd'hui stationnés sur des bases tenues par les forces irakiennes.
Ces derniers jours, les factions fidèles à l'Iran, qui soutient le Hamas et ne reconnaît pas l'Etat d'Israël, ont multiplié les menaces contre les Etats-Unis. L'une d'elles, les Brigades du Hezbollah, a exigé des Américains qu'ils "quittent" l'Irak.
Dans la bande de Gaza, près de 4.400 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été tués dans les bombardements incessants menés par l'armée israélienne alors que plus de 1.400 israéliens ont été tués suite à une attaque menée par le mouvement Hamas.