Benjamin Netanyahu, invite à s'exprimer devant le Congrès américain. / Photo: Reuters (Reuters)

Le chef républicain de la Chambre des représentants, Mike Johnson, a indiqué que le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, avait été invité par les chefs parlementaires républicains et démocrates à venir s'exprimer devant le Congrès.

Aucune date n'a, pour l’instant, été communiquée, mais des médias américains ont fait savoir que Netanyahu pourrait s'exprimer devant le Congrès juste avant ou après la pause estivale, en août.

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a dit, samedi, être "ravi" d'avoir été invité à s'exprimer devant le Congrès américain, alors que la guerre bat son plein dans l’enclave assiégée de Gaza.

"Je suis ravi du privilège de représenter Israël devant les deux chambres du Congrès et de leur dire la vérité sur notre guerre juste contre ceux qui cherchent à nous tuer", a déclaré Netanyahu dans un communiqué diffusé par son bureau.

"Nous sommes avec l'État d'Israël dans sa lutte contre le terrorisme, notamment en ce moment où le Hamas retient toujours captifs des citoyens américains et israéliens et que ses chefs mettent en danger la stabilité régionale", ont écrit les quatre leaders parlementaires de la Chambre des représentants et du Sénat dans leur invitation à Netanyahu.

Réagissant à cette invitation, le sénateur démocrate du Vermont, Bernie Sanders, a écrit sur la plateforme X : “Benjamin Netanyahu est un criminel de guerre. Il ne devrait pas être invité à prendre la parole lors d’une réunion conjointe du Congrès. Je n’y participerai certainement pas “.

Cette invitation est intervenue après un double revers subi, la semaine dernière, par Israë l: la reconnaissance par trois pays européens de l'État de Palestine et la décision du procureur de la Cour pénale internationale, Karim Khan, de demander des mandats d'arrêt contre Netanyahu et son ministre de la Défense pour des "crimes contre l'humanité".

En mars, le chef de la majorité démocrate au Sénat, Chuck Schumer, avait provoqué un tollé en déclarant dans un discours dans l'hémicycle que la coalition gouvernementale "menée par Netanyahu ne correspond plus aux besoins d'Israël après le 7 octobre", date de début de l’offensive militaire israélienne à Gaza, et appelant à des élections en Israël.

Le président américain, Joe Biden, a annoncé, vendredi soir, une feuille de route en vue d'un cessez-le-feu dans la bande de Gaza.


TRT Français et agences