Dans un communiqué de presse, la diplomatie algérienne pointe les "circonstances particulièrement troublantes et préoccupantes dans lesquelles elle est intervenue" et "exprime ses très sincères condoléances à la famille du défunt et l'assure que son deuil et sa peine sont largement partagés" dans le pays.
Alger assure, par ailleurs, faire "confiance au gouvernement français" pour "assumer pleinement son devoir de protection, soucieux de la quiétude et de la sécurité dont doivent bénéficier (ses) ressortissants sur leur terre d'accueil".
"Le gouvernement algérien continue à suivre avec une très grande attention les développements de cette affaire tragique, avec le souci constant d'être aux côtés des membres de sa communauté nationale au moment de l'adversité et de l'épreuve", conclut le communiqué alors que la situation reste tendue en France.
Le policier mis en examen et incarcéré pour "homicide volontaire", a également été suspendu de la police nationale par Gérald Darmanin ce jeudi.
Le décès de Nahel provoque une onde de choc dans les quartiers populaires du pays avec des scènes de révoltes et d’émeutes pour le troisième jour consécutif.
Gérald Darmanin a annoncé jeudi matin, le déploiement de 40 000 policiers et gendarmes dont 9 000 à Paris, pour tenter d’empêcher une nouvelle nuit d’émeutes.
Cette décision a été prise au terme d’une cellule interministérielle de crise présidée et convoquée par Emmanuel Macron en urgence.