Des tensions ont éclaté à Paris, ce mercredi, lors de la huitième journée de manifestation contre la réforme des retraites, selon le correspondant d’Anadolu, présent sur place.
Ce dernier a rapporté que des groupes déployés en “black blocs”, et infiltrés dans la manifestation, ont cassé des vitrines de commerces, notamment de deux entreprises d’intérim, et qu’ils ont saccagé du mobilier urbain dans le centre de la capitale.
Le correspondant d’AA a également fait état d’affrontements entre les “black blocs” et les forces de l’ordre, ainsi que de jets de projectiles par les premiers et d’usage de gaz lacrymogène et de tirs de lanceur de balles de défense (LBD) par les CRS.
Dans son dernier bilan, la préfecture de police de Paris indique que neuf personnes ont été interpellées dans la capitale, en marge de la manifestation contre la réforme des retraites.
Pour sa part, la confédération générale des Travailleurs (CGT), a déclaré que plus de 450.000 personnes ont manifesté à Paris, pour cette huitième journée de mobilisation contre la réforme des retraites, contre 300.000 le samedi 11 mars.
Pour rappel, les députés et les sénateurs de la commission mixte paritaire, réunis ce mercredi matin à l’Assemblée nationale, se sont accordés sur une version commune du projet de réforme des retraites.
Laurent Berger, secrétaire de la Confédération française démocratique du Travail (CFDT), premier syndicat de France, a demandé mercredi aux législateurs français de ne pas voter cette loi «déconnectée de la réalité concrète du travail ».Laurent Berger a également mis en garde le gouvernement contre un recours à l’article 49.3 de la Constitution pour faire adopter le texte sans vote, ce qui provoquerait “une immense colère”.