Quatre cas ont été détectés en Floride et un au Texas, selon une alerte sanitaire publiée lundi par les Centres pour le contrôle et la prévention des maladies des États-Unis (CDC).
Le paludisme, cette maladie mieux connue sous le nom de malaria, est causé par un parasite qui se propage par les piqûres de moustiques. Les personnes infectées peuvent souffrir de fièvre, de frissons et de maladies pseudogrippales.
Si la maladie n’est pas traitée, les personnes infectées peuvent développer de graves complications et mourir. Le plus grand nombre de morts ces dernières années a été observé chez les enfants d’Afrique subsaharienne.
Les responsables de la santé avertissent les médecins, en particulier ceux des États du sud où le temps est plus favorable au moustique tropical qui propage le paludisme, d’être conscients de la possibilité d’infection. Ils devraient également envisager de se procurer le médicament intraveineux qui est le traitement de première ligne pour les cas graves de paludisme aux États-Unis, a déclaré le CDC.
L’agence a fait savoir que les personnes diagnostiquées avaient reçu un traitement et que leur état s’améliorait.
Environ 2000 cas de paludisme sont diagnostiqués chaque année aux États-Unis, la grande majorité chez des voyageurs en provenance de pays où le paludisme se propage couramment.
Depuis 1992, il y a eu 11 épidémies de paludisme causées par des moustiques aux États-Unis. La dernière s’est produite en 2003 dans le comté de Palm Beach, en Floride, où huit cas ont été signalés.
