Le service de renseignement turc (MIT) a mené 157 opérations dans le nord de la Syrie et de l'Irak, détruisant des bâtiments, des dépôts d'armes et de munitions appartenant à l'organisation terroriste PKK/YPG, rapporte l’agence Anadolu, citant des sources sécuritaires.
Les opérations contre l’organisation terroriste PKK/YPG se poursuivent en s’intensifiant dans le nord de l’Irak et de la Syrie, après l'attentat contre le complexe de la Turkish Aerospace Industries (TAI) à Kahramankazan le 23 octobre, ont indiqué les mêmes sources.
Les drones ANKA, de fabrication turque, ont été utilisés dans ces opérations, lors desquelles des bâtiments, des dépôts d'armes et de munitions appartenant à l'organisation ont été détruits.
Le ministère de la Défense avait annoncé, ce vendredi, que des dizaines de cibles du PKK avaient été détruites et qu’un nombre important de terroristes avaient été “neutralisés” lors d’une opération aérienne menée dans les régions de Hakurk, Gara, Qandil et Sinjar, dans le nord de l'Irak.
Le ministère a souligné, dans un communiqué, que l’opération avait été menée dans le cadre du droit de légitime défense, tel que stipulé par l’article 51 de la Charte des Nations Unies, dans le but de neutraliser les éléments terroristes du PKK/KCK et d’autres groupes, d’empêcher les attaques contre les civils et les forces de sécurité et de sécuriser les frontières turques.
Ces opérations interviennent à la suite d’une attaque terroriste contre le siège de Turkish Aerospace Industries (TAI) dans le district de Kahramankazan, à Ankara, mercredi. Deux terroristes ayant attaqué les installations ont été “neutralisés”, tandis que cinq personnes ont été tuées et 22 blessées, selon le ministre de l'Intérieur, Ali Yerlikaya.
Dans sa campagne de terreur de près de 40 ans contre la Turquie, le PKK – considéré comme une organisation terroriste par la Turquie, les États-Unis et l’Union européenne – a été responsable de la mort de plus de 40 000 personnes, y compris des femmes, des enfants et des nourrissons.