"Bien sûr, nous voulons répondre aux inquiétudes que la Turquie a exprimées", a assuré le secrétaire général de l'Alliance atlantique au cours d'un déplacement à Copenhague.
"Quand un allié important comme la Turquie soulève des préoccupations de sécurité, soulève des questions, alors oui évidemment la seule façon de les régler est de s'asseoir (autour d'une table) afin de trouver (...) un accord pour aller de l'avant", a déclaré le haut responsable.
"Nous avons un long passé à l'Otan pour surmonter nos différends et nous mettre d'accord. Je suis absolument certain que nous serons capables de trouver un accord sur cette question", a ajouté M. Stoltenberg.
Il a réaffirmé sa "confiance" en une "décision rapide" pour accueillir la Suède et la Finlande, qui veulent se placer sous le parapluie de l'Alliance atlantique, une conséquence de l’offensive russe en Ukraine.
Le Président de la République de Turquie, Recep Tayyip Erdogan, a déclaré, ce jeudi, que la Turquie dira "non" à l’adhésion de la Finlande et de la Suède à l’OTAN.
Erdogan a évoqué les liens étroits de ces deux pays avec certaines organisations terroristes comme le PKK, qui menacent la sécurité de la Turquie et des Turcs et a rappelé que ces pays ne donnaient pas suite aux demandes d'extradition de terroristes.
Le PKK est considéré comme une organisation terroriste par la Turquie, mais aussi par les Etats-Unis et l'Union européenne.
Réunis à Bruxelles mercredi matin à l'occasion de la remise officielle des candidatures suédoise et finlandaise, les ambassadeurs des pays de l'alliance n'ont pas réussi à s'accorder sur l'ouverture immédiate des discussions d'adhésion, du fait de l'opposition turque.