Mercredi dernier, un groupe de manifestants a interrompu la production de pétrole sur ce site, demandant aux autorités de remédier à la pénurie de carburant dans la région de Fezzan, dans le sud du pays, entre autres revendications.
La fermeture d'Al-Sharara n'a pas affecté le champ pétrolier d'El Feel, situé près de Sharara, selon des rapports de presse.
Les expéditions de pétrole brut vers le port de Zawiya, situé à quelque 49 km à l'ouest de Tripoli, ont été interrompues en raison de la fermeture, a déclaré la NOC dans un communiqué.
"Des négociations sont actuellement en cours pour tenter de reprendre la production dès que possible", a indiqué la NOC.
Vendredi dernier, le ministre de la gouvernance locale du gouvernement d'union nationale, Badr El Din Al-Toumi, a rencontré les maires des municipalités du sud de la Libye pour discuter de la fermeture d'Al-Sharara et des revendications des manifestants.
Ce champ pétrolier stratégique a été la cible de nombreuses fermetures par des manifestants et des groupes armés au cours des dernières années.
La fermeture suscite des craintes dans le pays et à l'étranger, à un moment où les marchés mondiaux sont en pleine turbulence. Le ministère libyen du pétrole a averti que des partenaires pourraient se retirer si les champs pétroliers restaient fermés, ce qui mettrait en péril la production d'électricité.