Israël a continué ses frappes sur le Liban ce samedi ici dans le village de Kiam, au sud du pays / Photo: AFP (AFP)

Dans la capitale libanaise, à l'annonce de la mort d'Hassan Nasrallah, des attroupement se sont formés. Parmi les déplacés du sud Liban, on a pu entendre des cris de colère.

Les premières réactions officielles ont commencé. Le mouvement islamiste palestinien Hamas a dénoncé un "acte terroriste lâche" d'Israël. C’est le premier à avoir réagi à l’annonce de la mort du chef du Hezbollah. Peu après, l’Iran s’est exprimé par l’intermédiaire du porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanani qui, sur le réseau X, a écrit : "La ligne glorieuse du chef de la résistance, Hassan Nasrallah, se poursuivra et son objectif sacré sera réalisé avec la libération d’Al Qods (Jérusalem), si Dieu le veut".

Du côté israélien, on se félicite de la mort du chef du Hezbollah. L’armée israélienne s’est exprimée après la confirmation de la mort d’Hassan Nasrallah, en soutenant que “le monde est plus sûr”. Elle a, de surcroît, affirmé qu’elle continuerait à éliminer d’autres commandants du mouvement libanais.

Dans le camp occidental, on retient son souffle

L’Italie veut croire à une solution diplomatique. Le gouvernement de Giorgia Meloni insiste, dans un communiqué, sur “la nécessité de mener tous les efforts diplomatiques pour relancer les canaux de dialogue”.

Le Premier ministre français, Michel Barnier, est plus prudent. Lors d’un déplacement à Mâcon dans le centre de la France, il estime que “la situation est extrêmement grave”. Il a, par ailleurs, ajouté qu’il ne s'exprimait pas plus avant, la situation exigeant de réfléchir avant de communiquer.

Les appels se multiplient pour que les ressortissants quittent le Liban au plus vite. Le ministère britannique des Affaires étrangères a publié un communiqué en ce sens, exprimant une inquiétude grandissante quant à la situation au Liban.

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Les autorités européennes, dont l’Agence européenne de sécurité aérienne, recommandent aux compagnies aériennes d’éviter les espaces aériens libanais et israéliens à cause de la multiplication des frappes aériennes. Cette recommandation court jusqu’au 31 octobre prochain.

TRT Français et agences