La visite de Joe Biden "vise à renforcer le soutien des États-Unis à Israël à tous les niveaux et à lui offrir une couverture pour éviter qu'il ne réponde de ses crimes", a déclaré à l'Agence Anadolu Wasel Abu Yousef, membre du comité exécutif de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP).
"Parler d'alliances au Moyen-Orient et intégrer Israël aux autres pays de la région, comme si ce n'était pas un État occupant, revient à dénaturer le conflit et à faire passer la cause palestinienne pour une question secondaire", a-t-il déploré.
Le responsable palestinien a appelé les États-Unis à respecter leurs engagements concernant la réouverture du consulat américain à Jérusalem-Est, la réouverture du bureau de l'OLP à Washington et le soutien à la solution des deux États.
Au cours du mandat de l'ancien président américain Donald Trump, le bureau de l'OLP à Washington a été fermé en 2018, de même que le consulat américain à Jérusalem-Est.
Abu Yousef a fait remarquer que la rencontre prévue entre le président palestinien Mahmoud Abbas et Joe Biden ne durera pas plus de 45 minutes.
"Cette visite ne suscite donc aucun espoir", a-t-il déclaré.
Le président des États-Unis est arrivé en Israël, mercredi, dans le cadre de sa première tournée régionale depuis son accession à la présidence.
Cette tournée comprend également la Cisjordanie et l'Arabie saoudite.
Biden doit s'envoler directement d'Israël vers l'Arabie saoudite, vendredi, pour participer à un sommet régional arabe dans la ville de Jeddah avec la participation de dirigeants arabes d'Arabie saoudite, des Émirats arabes unis, du Qatar, du Koweït, du Bahreïn, d'Oman, d'Irak, de Jordanie et d'Égypte.