Les craintes de faillite pouvant affecter d'autres banques persistent, particulièrement pour le cas de la First Republic Bank / Photo: AA (AA)

Les cours du pétrole ont piqué du nez lors des échanges matinaux de ce mardi, après la hausse qui a marqué la séance de clôture du lundi, à un moment où les inquiétudes du secteur bancaire en Europe et aux Etats-Unis continuent toujours de peser sur les économies mondiales.

Les actions des principales banques américaines ont clôturé la séance d'hier en hausse, mais les craintes de faillite pouvant affecter d'autres banques persistent toujours, particulièrement pour le cas de la First Republic Bank.

Les marchés financiers mondiaux continuent de reculer depuis le début des échanges de la semaine dernière jusqu'à aujourd'hui, et la plupart des entreprises en déclin n'ont pas retrouvé leurs niveaux réalisés au début de ce mois de mars.

À 07 h 24 GMT, les cours des contrats à terme du Brent pour livraison en mai ont reculé de 1 %, soit 76 cents, à 73,05 dollars le baril.

Dans une même tendance, les contrats à terme sur le brut US West Texas Intermediate (WTI) pour livraison en mai ont baissé de 0,99 %, soit 69 cents, à 67,13 dollars le baril.

Une note de recherche publiée par la banque d'investissement américaine Goldman Sachs, rendue publique cette semaine, a montré une baisse des estimations des cours du baril de pétrole brut en 2023, sur fond de craintes face à une possible récession et une crise financière affectant les banques mondiales.

Goldman Sachs a déclaré dans sa note que le prix du baril de Brent pourrait atteindre une moyenne de 94 dollars au cours des douze prochains mois, contre une moyenne de 100 dollars dans les estimations publiées au mois de janvier dernier.

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