Des milliers d'enfants palestiniens ont été tués dans les attaques israéliennes contre la bande de Gaza, a déclaré un responsable de l'ONU, qualifiant Gaza d' "endroit le plus dangereux au monde pour un enfant ".
"Plus de 5 300 enfants palestiniens ont été tués en seulement 46 jours... soit plus de 115 par jour, chaque jour, pendant des semaines et des semaines. D'après ces chiffres, les enfants représentent 40 % des décès à Gaza. C'est sans précédent", s’est alarmée la responsable onusienne.
"En d'autres termes, la bande de Gaza est l'endroit le plus dangereux au monde pour un enfant", a affirmé Catherine Russell, directrice exécutive du Fonds international d'urgence pour l'enfance (UNICEF), lors de la réunion d'information du Conseil de sécurité de l'ONU sur la protection des enfants à Gaza.
Russell a déclaré que les enfants de Gaza courent un "risque extrême" à cause des conditions de vie catastrophiques, en plus des bombes, des roquettes et des tirs.
"Les effets de la violence perpétrée sur les enfants ont été catastrophiques, aveugles et disproportionnés", a-t-elle déclaré, soulignant que les pauses humanitaires ne sont "tout simplement pas suffisantes".
Et d’ajouter, "L'UNICEF appelle à un cessez-le-feu humanitaire urgent pour mettre immédiatement un terme à ce carnage".
"Nous craignons qu'une nouvelle escalade militaire dans le sud de Gaza n'aggrave de façon exponentielle la situation humanitaire là-bas... provoquant plus de déplacements... et enfermant la population civile dans une zone encore plus petite. Les attaques contre le sud doivent être évitées", a-t-elle alerté.
Israël a mené des attaques aériennes et terrestres incessantes sur la bande de Gaza à la suite d'une attaque transfrontalière du groupe palestinien Hamas, le 7 octobre dernier.
Les autorités de Gaza avaient déclaré que les attaques israéliennes en cours contre l'enclave assiégée avait tué plus de 14.128 Palestiniens, dont plus de 5.800 enfants et 3.900 femmes, et blessé plus de 33.000 personnes, dont la majorité, 75 %, est constituée de femmes et d'enfants, selon le bureau des médias gouvernementaux à Gaza.