Les Vingt-Sept devraient s'accorder sur certaines mesures, comme celles concernant un prix de référence du gaz naturel liquéfié (GNL) et les achats de gaz communs.
Les membres du bloc restent toutefois divisés sur la question d'un plafonnement des prix du gaz afin d'endiguer l'inflation et d'éviter une récession alors que la Russie a interrompu ses livraisons de gaz après son offensive de l'Ukraine.
Alors que quinze pays, dont la France et la Pologne, appellent à un plafonnement des prix du gaz, d'autres, comme l'Allemagne ou les Pays-Bas, y sont fermement opposés.
"Un accord est peu probable. Les avis semblent diverger", a déclaré un diplomate européen en amont des discussions.
Les Vingt-Sept discuteront aussi de mesures d'urgence visant à atténuer les effets de la crise énergétique. Alors que certains pays ont appelé l'UE à émettre une nouvelle dette commune, d'autres ont estimé qu'il serait plus avisé de recourir aux centaines de milliards d'euros mobilisés dans le cadre d'autres programmes et restés inutilisés.
Les pays membres de l'UE peinent également à décider s'il vaut mieux aider les ménages et les entreprises en leur accordant des subventions, ou investir dans les énergies renouvelables afin de permettre au bloc de faire preuve de plus de résilience à l'avenir.
"La division est un luxe que nous ne pouvons pas nous permettre", a déclaré le président du Conseil européen, Charles Michel.
La guerre en Ukraine sera également évoquée, et les dirigeants de l'UE discuteront de l'aide à apporter à Kyiv, notamment en acheminant des équipements afin de rétablir l'alimentation en électricité, et des financements à long-terme qui permettront au pays d'entreprendre sa reconstruction.