Le premier ministre Attal a rencontré Prisca Thévenot le lendemain de son agression dans les Hauts-de-Seine / Photo: AFP (AFP)

“Cette campagne est courte, moins de trois semaines, et pourtant nous comptons cinquante et un candidats, suppléants ou militants qui ont été agressés physiquement, et je ne compte même pas les agressions verbales”, a affirmé Gérald Darmanin, le ministre de l’Intérieur.

La porte-parole du gouvernement Prisca Thévenot a elle-même été prise à partie le 3 juillet par un groupe de jeunes à qui elle avait demandé de ne pas dégrader ses affiches.

Depuis le début de la campagne, les histoires de jet d'œufs, de bousculades, de tracts jetés à terre, de menaces, d’insultes et de bousculades se multiplient, touchant tous les partis sans exception. Malheureusement, cette violence devient parfois physique et il y a eu de nombreux dépôts de plainte de la part des candidats.

Gérald Darmanin a déclaré ne pas pouvoir dresser un portrait type des agresseurs, mais qu’ils étaient plutôt des militants des extrêmes droite ou gauche.

Concernant le scrutin de dimanche, le ministre a dit craindre des débordements en cas de victoire du Rassemblement national. 30 000 policiers seront mobilisés ce dimanche dont 5000 à Paris. Gérald Darmanin a également confirmé avoir demandé au préfet de police de Paris l’interdiction d’un rassemblement antifasciste devant l’Assemblée.

TRT Français et agences