Dans son communiqué publié dimanche, le ministère soudanais des Affaires étrangères a accusé les Forces de soutien rapide d'avoir perpétré l'attaque contre la voiture du diplomate turc.
Le ministère soudanais des Affaires étrangères a qualifié les FSR de "forces rebelles", les accusant d'avoir mené "des attaques contre le siège de missions diplomatiques étrangères. Il les tiennent, également, pour responsables des affaires de viol contre des volontaires d'organisations humanitaires internationales".
Dans ce même contexte, le ministère soudanais des Affaires étrangères a affirmé avoir reçu dix rapports officiels sur ces pratiques.
Le ministère soudanais des Affaires étrangères a, toujours selon le communiqué, déclaré que les RSF comptaient "assassiner de sang-froid l'ambassadeur turc qui a échappé à la mort grâce à son véhicule blindé''.
Le ministère soudanais des Affaires étrangères a souligné son engagement à respecter les Conventions de Vienne et à protéger les missions diplomatiques et les civils dans le pays.
Des sources diplomatiques turques ont déclaré, samedi, à Anadolu que le véhicule de l'ambassadeur de Turquie au Soudan a été la cible de tirs d'armes à feu, alors que les combats se poursuivaient entre l'armée et un groupe paramilitaire dans la capitale Khartoum et ses environs.
"Aucun de nos frères, ni l'ambassadeur, ni les gardes, y compris les membres de nos forces spéciales, n'ont été blessés. Le véhicule a par contre subi des dommages", a déclaré aux journalistes le ministre turc des Affaires étrangères, Mevlut Cavusoglu.
Un conflit opposant deux généraux rivaux - le chef d'état-major de l'armée Abdelfattah al-Burhan et le commandant des Forces de soutien rapide (FSR) Mohamed Hamdan Dagalo, dit "Hemidti" - s'est déclenché le 15 avril, faisant plus de 550 morts et des milliers de blessés.