Dans un communiqué publié samedi, le président du CNP, Rawhi Fattouh, a dénoncé les “massacres atroces commis par l’occupation”, qui ont coûté la vie à plus de 100 martyrs à Beit Lahia, dans le nord de Gaza.
Fattouh a exhorté à une “intervention internationale immédiate pour sauver deux millions de personnes menacées par la famine et le nettoyage ethnique”, appelant à une mobilisation urgente de la communauté internationale.
Il a également condamné les “tentatives de certains États de protéger les responsables israéliens accusés de crimes de guerre”, qualifiant ces manœuvres de “preuve flagrante de racisme et de soutien à un système d’apartheid sans précédent”.
Ces initiatives, selon lui, “renforcent l’occupation dans sa politique de blocus et ses crimes systématiques”.
Le vendredi, 100 Palestiniens ont perdu la vie dans des attaques israéliennes ciblant les zones de Jabalia et de Beit Lahia, selon des sources locales.
Une guerre qualifiée de génocidaire
Le Premier ministre français, Michel Barnier, s’est exprimé devant l’assemblée générale du parlement pour évoquer les mandats d’arrêt internationaux émis par la Cour pénale internationale (CPI) contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et l’ancien ministre de la Défense Yoav Gallant.
Barnier a rappelé que le Statut de Rome impose une coopération totale avec la CPI, tout en précisant que les actions menées doivent respecter le droit international, notamment concernant l’immunité des États non parties à la CPI.
Depuis une attaque transfrontalière menée par le groupe palestinien Hamas en octobre 2023, Israël a déclenché une guerre génocidaire contre Gaza, entraînant la mort de plus de 44 300 personnes, majoritairement des femmes et des enfants, et faisant plus de 105 000 blessés.
Des responsables et des organisations internationales dénoncent les attaques israéliennes et le blocus humanitaire comme une tentative délibérée de destruction d’une population.
Le 21 novembre 2024, la CPI a émis des mandats d’arrêt pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité à l’encontre de Netanyahu et Gallant.
Par ailleurs, Israël est visé par une accusation de génocide devant la Cour internationale de Justice, une procédure qui pourrait redéfinir la perception internationale de ses actions à Gaza.