Anthony Albanese, le Premier ministre australien a présenté son projet ce jeudi/ Photo: AP (AP)

L’Australie pourrait entrer dans l’histoire avec ce projet de loi qui n’a pas d’équivalent dans le monde et serait l’une des lois d’encadrement des réseaux sociaux la plus stricte.

Les parents d’adolescents lisent sans doute ces lignes avec intérêt, eux qui luttent au quotidien pour faire décoller leurs ados de leurs écrans ou qui doivent gérer le harcèlement dont sont victimes leurs enfants après une dispute entre copains ou après un mot de travers en classe entre camarades.

Anthony Albanese, le Premier ministre australien justifie ce projet justement par une volonté d’aider les parents et de protéger les adolescents notamment après plusieurs affaires de harcèlement en ligne. Albanese a cité, notamment, le problème de santé mentale que représente l’usage excessif de ces réseaux, ou l’accès à des contenus qui mettent en avant des pratiques à risque.

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Les usagers des réseaux sociaux ne seront pas inquiétés

Le gouvernement australien ajoute que les réseaux sociaux ne font pas assez pour contrôler ce qui est publié sur leur plateforme. Depuis plusieurs années, l’Australie a essayé de mieux contrôler les publications sur internet et leur usage, sans grand succès.

L’interdiction ne viserait pas l’usager mais les plate-formes seraient responsables si elles ouvraient un compte à des adolescents. Il concernerait Facebook, TikTok, X et Instagram.

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Le projet de loi sera présenté avant la fin du mois et si la loi est adoptée, elle entrera en vigueur douze mois après.

La France a en 2023 décidé d’imposer aux réseaux sociaux de vérifier l’âge de leurs utilisateurs, ils doivent obtenir le consentement parental si l’adolescent a moins de 15 ans.

TRT Français et agences