"Nous sommes choqués par un nouvel incident contre des professionnels de l'information, au cours duquel la maison d'un journaliste d'Al Jazeera, Wael Al-Dahdouh, a été détruite par une frappe israélienne", a déclaré Fahrettin Altun sur Twitter. "Nous avons du mal à croire que cela soit dû au hasard, car Israël tente d’empêcher la vérité de sortir de Gaza", a déclaré Altun. "Ce type d’attaques revient à recourir à des tactiques terroristes contre les journalistes pour les faire taire", a-t-il souligné. Dénonçant les attaques "intentionnelles et systématiques" d’Israël contre des civils, Altun a déclaré que "assiéger des millions de civils sans aide humanitaire autorisée est inhumain et barbare".
"Il n’est plus possible pour Israël de façonner l’opinion publique internationale alors que le monde entier est témoin des massacres et des horreurs à Gaza", a-t-il ajouté.
Altun a appelé à un cessez-le-feu immédiat et à des négociations pour échanger des prisonniers. Il a souligné que l'aide humanitaire internationale doit être autorisée à entrer à Gaza. Il a également exhorté la communauté internationale à décourager Israël de son approche récente et à faire pression pour une "résolution finale du conflit par la solution à deux États". Le conflit israélo-palestinien a debuté lorsque le groupe palestinien Hamas a lancé l'opération Al-Aqsa Flood, une attaque surprise sur plusieurs fronts le 7 octobre qui comprenait un barrage de tirs de roquettes et des infiltrations en Israël par voie terrestre, maritime et aérienne. Le Hamas a déclaré que cette incursion était une mesure de représailles à la prise de la mosquée Al-Aqsa et à la violence croissante des colons israéliens contre les Palestiniens. L’armée israélienne a alors lancé un bombardement incessant des cibles du Hamas dans la bande de Gaza. Plus de 7 900 personnes ont été tuées dans le conflit, dont au moins 6 546 Palestiniens et 1 400 Israéliens. Les 2,3 millions d’habitants de Gaza manquent de nourriture, d’eau, de médicaments et de carburant, et les convois humanitaires autorisés à entrer à Gaza n’ont transporté qu’une fraction de ce qui est nécessaire.