"Les réfugiés, déracinés de force et contraints de se construire une nouvelle vie dans des territoires inconnus, représentent l'un des défis les plus pressants de notre époque en matière de droits de l'homme", a déclaré Le directeur de la communication de la présidence turque, Fahrettin Altun, sur Twitter, à l'occasion de la Journée mondiale des réfugiés.
"La communauté internationale a la responsabilité politique et morale de faciliter leur réintégration dans une existence digne", a soutenu M. Altun.
M. Altun a félicité le président turc Recep Tayyip Erdogan pour son soutien indéfectible aux personnes marginalisées et vulnérables, soulignant que le plaidoyer de M. Erdogan a trouvé un écho dans le monde entier et a servi de rappel puissant de la nécessité de la compassion et de la solidarité.
"Notre président Recep Tayyip Erdogan a embrassé les opprimés et les victimes, qui ont été ignorés par la plupart des pays, et il est devenu leur voix sur la scène internationale en enseignant l'humanité au monde", a-t-il affirmé.
Le directeur de la communication turc a fait remarquer que chaque année, le 20 juin, la Journée mondiale du réfugié, organisée par les Nations unies, sert à rappeler à la communauté mondiale les obligations morales et les principes éthiques qui devraient être adoptés par tous.
Plus d'une personne sur 74 est déplacée dans le monde
La Turquie accueille la plus grande population de réfugiés au monde, avec quelque 3,6 millions de réfugiés, selon l'ONU.
Le nombre de personnes déplacées de force dans le monde a atteint le chiffre record de 110 millions, selon le chef de l'Agence des Nations unies pour les réfugiés, les conflits en Ukraine et au Soudan ayant poussé des millions de personnes à fuir leur foyer.
Le nombre des réfugiés dans le monde a augmenté d'environ 19 millions de personnes pour atteindre 108,4 millions à la fin de l'année dernière, soit la plus forte hausse annuelle jamais enregistrée, a indiqué le HCR dans un rapport publié mercredi. Ce nombre a encore augmenté depuis pour atteindre 110 millions, principalement en raison du conflit qui sévit au Soudan depuis huit semaines, a indiqué le Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, Filippo Grandi.
Au cours des deux décennies qui ont précédé le conflit en Syrie en 2011, le nombre mondial de réfugiés et de personnes déplacées à l'intérieur de leur propre pays est resté à peu près stable, à environ 40 millions, selon le rapport sur les déplacements forcés.
Mais depuis, leur nombre a crû chaque année et a maintenant plus que doublé. Plus d'une personne sur 74 est aujourd'hui déplacée, selon le rapport.
Sur l'ensemble des réfugiés et des personnes ayant besoin d'une protection internationale, près de la moitié sont originaires de trois pays seulement : la Syrie, l'Ukraine et l'Afghanistan.