Le directeur de la communication de Turquie, Fahrettin Altun, a condamné le harcèlement des journalistes de TRT qui réalisaient une émission en direct à Tel Aviv. Altun a souligné que les autorités israéliennes et les colons s'en prennent aux journalistes qui dénoncent les troubles dans la région.
"Les journalistes qui informent le monde des massacres à Gaza et au Liban sont la cible non seulement des forces de sécurité israéliennes, mais aussi des occupants israéliens déguisés en civils", a affirmé M. Altun dans un communiqué publié sur X à la suite de l'incident.
L'incident a impliqué le reporter de TRT Mucahit Aydemir et le caméraman Omar Awwad, qui ont été harcelés par un Israélien, apparemment un civil, alors qu'ils couvraient les dégâts causés par les missiles à Tel-Aviv. Bien qu'ils aient présenté leur carte de presse, ils ont fait l'objet de harcèlements répétés, l'individu les sommant d’"aller faire leur travail en Turquie".
M. Altun a souligné qu'il ne s'agissait pas d'un événement isolé, mais d'une série d'obstructions visant à réduire au silence la couverture des opérations israéliennes à Gaza et au Liban. "Les forces israéliennes et les civils s'en prennent aux journalistes qui révèlent les violences en cours", a-t-il indiqué.
"À ceux qui pensent pouvoir cacher la vérité en essayant d'empêcher les journalistes de rendre compte de ce qui se passe dans le monde : Vous ne réussirez pas", a souligné le directeur général de la TRT, Mehmet Zahid Sobaci, tout en condamnant l'incident.
"Folie totale"
La provocation a pris une tournure inquiétante lorsque la police israélienne a arrêté les journalistes de la TRT et non l'instigateur, situation qui a été qualifiée de "folie totale" par M. Altun.
"Le fait que la police israélienne ait arrêté les employés de la TRT et non le provocateur et qu'elle ait ouvert une enquête montre une fois de plus qu'Israël est en train de vivre une folie totale", a commenté M. Altun.
Le responsable a noté que ce harcèlement n'était pas un incident isolé, soulignant que les forces de sécurité israéliennes et les civils s'en prennent aux journalistes qui dénoncent les actes de violence commis par Tel Aviv à Gaza et au Liban.
Il a par ailleurs assuré que, malgré les efforts déployés pour entraver leur travail, les journalistes turcs continueront à rendre compte de la réalité du conflit, en veillant à ce que le monde reste informé des actions menées par Israël à Gaza et au Liban.