"Nous serons très vigilants à ce qu’Israël tienne ses engagements concernant notamment l’absence de décision unilatérale en matière de colonisation", a déclaré la responsable française au cours d’une conférence de presse organisée au terme d’une réunion ministérielle sur le processus de paix au Moyen-Orient à Berlin.
Elle a par ailleurs exprimé la condamnation de Paris de cette colonisation “illégale en droit international”.
Elle a estimé, par ailleurs, que "le futur État Palestinien doit être un véritable État, viable, souverain et qui réponde aux aspirations du peuple palestinien".
Plaidant pour "une solution à deux États" qu’elle considère comme "la seule (solution) qui vaille et qui permettra aux deux peuples de vivre en paix, en sécurité et dans la dignité", Catherine Colonna a fait savoir qu’elle continuera "à œuvrer pour la paix".
Se disant très préoccupée, la ministre des Affaires étrangères a souligné que "la violence persiste, la violence augmente, la violence nourrit la violence, et tue", notant que "l’engrenage de la violence ne cessera pas tant qu’une solution juste et durable au conflit israélo-palestinien ne sera pas trouvée".
"L’effusion de sang doit s’arrêter maintenant", a pour sa part affirmé la cheffe de la diplomatie allemande Annalena Baerbock tandis que son homologue jordanien a plaidé pour "s’opposer ensemble aux opérations militaires" pour que "la violence cesse".
Le ministre égyptien des Affaires étrangères Sameh Shoukry, la ministre allemande des Affaires étrangères Annalena Baerbock et le ministre jordanien Ayman Safadi, qui ont participé à cette réunion, se sont eux aussi livrés à un plaidoyer pour la paix, appelant à la désescalade dans le conflit entre Israéliens et Palestiniens.