Le missile balistique de courte portée a été tiré vers 2h50 heure locale (19h50 GMT), depuis les environs de la capitale Pyongyang et a parcouru environ 400 kilomètres, a déclaré l'état-major interarmées de Corée du Sud (JCS).
"Nous condamnons fermement la série de tests de missiles de la Corée du Nord, qui constituent de graves provocations nuisant à la paix et à la stabilité de la péninsule coréenne et de la communauté internationale", a déclaré le JCS, exhortant Pyongyang à y mettre fin immédiatement.
Selon les garde-côtes japonais, le missile a atteint une altitude d'environ 100 km et a parcouru environ 350 km avant d'atterrir en dehors de la zone économique exclusive du Japon.
Le ministre japonais de la Défense, Yasukazu Hamada, a déclaré à la presse que Tokyo avait protesté auprès de la Corée du Nord au sujet de ce lancement par l'intermédiaire des canaux diplomatiques de Pékin.
La Corée du Nord a par ailleurs déclaré dimanche avoir testé la veille un lance-roquettes multiple de très grande taille.
Pyongyang a effectué un nombre sans précédent de tests de missiles en 2022, alors que la pays poursuit son développement militaire.
Par ailleurs, le Parti des travailleurs au pouvoir a débuté vendredi le cinquième jour de sa réunion annuelle, qui s'est poursuivi samedi et a pour objectif d'élaborer les grandes lignes de sa politique pour 2023, a rapporté l'agence de presse officielle nord-coréenne KCNA. Le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un a donné, dans le cadre de cette réunion, des directives pour renforcer les capacités de défense de Pyongyan.