Le projet de loi a été approuvé en deuxième et troisième lectures par 61 voix contre 41, lui conférant ainsi force de loi.
Cette nouvelle mesure est largement considérée comme visant les citoyens arabes d'Israël et les Palestiniens résidant à Jérusalem-Est occupée.
La loi ne précise pas vers où les familles ou les proches seront expulsés. Les médias israéliens affirment cependant que Gaza sera la destination des personnes expulsées.
La nouvelle loi donne au ministre de l'Intérieur le pouvoir de décider quel parent sera expulsé si le ministère “apporte la preuve qu'un membre de la famille avait connaissance d'un attentat ou si un membre de la famille exprime son soutien à un attentat contre des Israéliens”.
Un communiqué de la Knesset indique qu'en vertu de la loi, la période d'expulsion d'une personne titulaire de la citoyenneté israélienne peut aller de 7 à 15 ans, et de 10 à 20 ans pour une personne titulaire d'un permis de séjour légal.
Les Palestiniens n'ont pas encore commenté cette loi controversée.
Mardi, la Knesset israélienne a adopté une loi similaire autorisant le licenciement des enseignants arabes qui soutiennent les attaques contre les Israéliens.
La tension est à son comble dans les territoires palestiniens en raison de l'offensive israélienne meurtrière contre la bande de Gaza, qui a tué près de 43 400 personnes, principalement des femmes et des enfants, depuis le 7 octobre de l'année dernière.
Israël est poursuivi pour “crime de génocide” devant la Cour internationale de Justice (CIJ), du fait de ses agissements dans l'enclave palestinienne sous blocus.
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