Un grand nombre de réservistes citoyens franco-israéliens ont commencé à quitter la France pour rejoindre les forces armées israéliennes, rapporte la chaîne de télévision française BFMTV.
Les réservistes se rendant en Israël ont par ailleurs la priorité sur les vols.
Le réserviste israélien Mickael Alhadeff, arrivé à l'aéroport Charles-de-Gaulle à Paris, a déclaré qu'il prendrait le premier avion à destination de la région pour rejoindre l'armée.
À 20 ans, David un jeune réserviste, se dit déterminé à protéger Israël.
"C’est dure. C'est pour cela que nous sommes là, affirme-t-il. Nous nous sommes entraînées. Au début de notre entrainement, on fait le serment de protéger notre pays et les gens d’Israël, et je suis là pour honorer le serment."
Par ailleurs, de nombreuses critiques ont été formulées sur les réseaux sociaux à l'encontre du gouvernement français, qui n'a pas autorisé les personnes voyageant pour soutenir la Palestine, contrairement à celles qui se rendaient en Israël.
L’armée israélienne prévoit de faire appel à 300.000 réservistes pour répondre à l’offensive massive lancée samedi contre Israël par le mouvement palestinien Hamas, rapporte la télévision israélienne. Les belligérants s’affrontent principalement autour de la bande de Gaza.
Cent mille soldats réservistes israéliens sont d'ores et déjà positionnés dans le sud du pays, près de Gaza, selon l’armée.
À l'aube du samedi, l'opération "Déluge d’Al-Aqsa" a été lancée par le Hamas avec la collaboration d'autres factions palestiniennes à Gaza, en réponse aux "attaques continues des forces israéliennes et des colons contre le peuple palestinien, ses biens et ses lieux de culte, et plus particulièrement contre la mosquée Al-Aqsa dans Jérusalem-Est occupée".
De son côté, l'armée israélienne a lancé l'opération "Épées de fer" et continue de mener des frappes intensives contre de nombreuses zones dans la Bande de Gaza, habitée par plus de deux millions de Palestiniens, qui souffrent de la détérioration des conditions de vie, suite au blocus israélien qui se poursuit depuis 2006.
Le ministère de la Santé de Gaza a annoncé que 436 Palestiniens avaient été tués et 2 300 autres blessés, alors que l'autorité de radiodiffusion gouvernementale israélienne a rapporté qu'au moins 700 Palestiniens avaient été tués et plus de 2 100 autres blessés.
À l'aube de ce lundi, la chaîne israélienne 12 a annoncé que le bilan des blessés israéliens s'élevait à 2 315, dont 365 dans un état grave à critique.
Le journal israélien Yedioth Ahronoth a révélé que les estimations indiquent que le bilan des victimes israéliennes atteindra les 1000 morts et que le nombre des personnes faites prisonnières atteindra plus de 150.