Des soldats israéliens devant l'hôpital Shifa à Gaza, mercredi 22 novembre 2023. / Photo : AP (AP)

C'est ce qui ressort d'un communiqué commun des chefs de 19 agences onusiennes et internationales, rendu public mercredi soir par le Comité permanent interorganisations des Nations unies (IASC), la plus haute plate-forme de coordination humanitaire du système de l’ONU.

Le communiqué explique que “dans la période de moins de cinq mois qui a suivi les attaques brutales du 7 octobre et l’escalade qui en a découlé, des dizaines de milliers de Palestiniens – pour la plupart des femmes et des enfants – ont été tués et blessés dans la bande de Gaza".

“Plus des trois quarts de la population ont été forcés de quitter leurs foyers, à plusieurs reprises, et sont confrontés à de graves pénuries de nourriture, d’eau, d’assainissement et de soins médicaux – les nécessités de base pour survivre“.

Le communiqué indique également que “le système de Santé continue d’être systématiquement dégradé, avec des conséquences catastrophiques. Au 19 février, seuls 12 des 36 hôpitaux dotés d’une capacité d’hospitalisation fonctionnent encore, et de manière partielle seulement“.

La même source révèle que "plus de 370 attaques (israéliennes) ont visé des établissements médicaux à Gaza depuis le 7 octobre".

AA