Quatorze prisonniers et détenus palestiniens sont morts dans les prisons israéliennes depuis le 7 octobre,” des suites de tortures, d'abus, famine, négligence médicale, le dernier étant le leader national Walid Daqqa”, d’après le Club des prisonniers palestiniens, ONG de défense des droits humains en Palestine.
Selon l’organisme de droits humains, plus de 5 800 Palestiniens sont détenus en Israël dans des conditions difficiles. Le Club des prisonniers et anciens détenus dénonce des négligences médicales, des refus de visites familiales, des isolements en cellule ainsi que le surpeuplement carcéral dans un contexte d’insalubrité et de mauvaise alimentation.
De plus, la majorité des prisonniers palestiniens sont soumis à des tortures psychologiques, des violences corporelles avec notamment des passages à tabac, insultes, menaces, fouilles corporelles et harcèlement explicite, insiste la même source. L’ONU a même fait état d’agressions sexuelles sur des prisonnières.
Lors de leur arrestation, les détenus palestiniens ne sont pas informés de l'endroit où ils sont emmenés et se voient rarement expliquer leurs droits pendant les interrogatoires. Ces techniques de torture et de mauvais traitements sont utilisées non seulement pour intimider les détenus, mais aussi comme technique d’humiliation pour arracher des aveux.