La réunion d’urgence du Conseil de sécurité se tiendra dans l’après-midi de lundi. Elle est organisée à la demande de l’Iran, soutenue par l'Algérie, la Chine et la Russie. Le chef de la diplomatie iranienne a demandé une réunion d'urgence pour condamner les frappes israéliennes de samedi contre son pays qui répondaient aux missiles tirés vers Israël le 1er octobre dernier.
L’Irak a également protesté officiellement auprès du Conseil de sécurité parce qu’Israël a violé de manière “flagrante” son espace aérien lors de son attaque contre l'Iran. Le gouvernement irakien a souligné dans sa lettre à l’ONU "l'interdiction d'utiliser l'espace aérien ou le territoire irakien pour agresser d'autres pays, notamment les pays voisins avec lesquels l'Irak est lié par des relations de respect et d'intérêts communs".
Israël menace la paix au Moyen-Orient
Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a souligné dans sa lettre adressée aux 15 membres du Conseil de sécurité que les “actions du régime israélien constituent une grave menace pour la paix et la sécurité internationales et déstabilisent davantage une région déjà fragile”.
Selon le gouvernement iranien, Téhéran, conformément aux principes inscrits dans la Charte des Nations unies et au droit international, se réserve le droit de répondre légalement et légitimement à ces attaques.
Israël a rejeté dans un communiqué la demande de Téhéran et réitéré son droit à se défendre. L’Organisation des Nations unies a appelé toutes les parties à cesser les opérations militaires pour éviter un embrasement régional.