En février dernier, le ministère irakien du Pétrole avait indiqué que la mise en oeuvre de ce contrat avec le groupe français butait encore sur des points de désaccords persistants. Le projet baptisé GGIP (Gas Growth Integrated Project) "a pour objectif de mettre en valeur des ressources naturelles de l'Irak afin d'améliorer l'approvisionnement en électricité du pays", rappelle le communiqué.
"Grâce aux discussions de ces derniers mois, en particulier à quatre reprises entre le Premier Ministre Al-Soudani et le PDG Patrick Pouyanné, le gouvernement irakien et TotalEnergies ont confirmé l'ensemble des termes" du contrat signé en 2021 et "défini conjointement les conditions et les assurances mutuelles nécessaires pour avancer sur le projet GGIP (Gas Growth Integrated Project)", est-il détaillé.
Le gouvernement irakien et TotalEnergies "se sont mis d'accord sur une participation de 30% de la Basrah Oil Company (BOC) dans le projet GGIP. Par ailleurs, en accord avec le gouvernement irakien, TotalEnergies a invité QatarEnergy à prendre une participation de 25% dans ce projet", précise le communiqué.
Le consortium sera ainsi composé de TotalEnergies (45%), Basrah Oil Company (30%) et QatarEnergy (25%).
TotalEnergies "salue la continuité de la parole de l'Etat d'Irak sur ce contrat, ce qui envoie un signal fort et positif pour les investissements étrangers dans le pays".
Le groupe rappelle qu'avec ses partenaires, il investira "environ 10 milliards de dollars pour notamment récupérer le gaz torché sur trois champs pétroliers afin d'alimenter en gaz des centrales électriques, construire une usine de traitement d'eau de mer en vue de maintenir la pression de champs pétroliers et d'augmenter la production régionale".
"En outre, TotalEnergies développera une centrale solaire géante de 1 GW destinée à alimenter le réseau électrique de la région de Bassorah. En accord avec les autorités irakiennes, TotalEnergies a invité l'entreprise saoudienne ACWA Power à participer à ce projet solaire", indique le communiqué.