Le ministre turc des Affaires étrangères, Hakan Fidan, a déclaré lors du sommet de la paix du Caire en Égypte, que le conflit israélo-palestinien nécessitait un nouveau mécanisme de garanteur et qu'il était aussi nécessaire de garantir les mesures prises par les parties en vue d'une paix juste.
Le ministre turc a affirmé que si les attaques israéliennes se poursuivaient, elles menaceraient la stabilité et la paix mondiales en prenant une tournure régionale.
“La situation en Palestine tourne au carnage. Israël emprisonne 2 millions de personnes à Gaza et appelle cela se protéger contre le terrorisme. En déshumanisant les Palestiniens, Israël cherche à normaliser leurs souffrances. La Turquie ne permettra jamais que les souffrances des Palestiniens se poursuivent” a tonné M. Fidan.
Le sommet, qui se tient avec la participation de la communauté internationale, des pays arabes et des Nations unies, examine la situation à Gaza, l'avenir de la cause palestinienne et le processus de paix.
Le conflit à Gaza a commencé lorsque le Hamas a lancé l'opération "Déluge d'Al-Aqsa", une attaque surprise sur plusieurs fronts comprenant un barrage de tirs de roquettes et des infiltrations en Israël par voie terrestre, maritime et aérienne. Le Hamas a déclaré que cette incursion était une riposte à la prise d'assaut de la mosquée d'Al-Aqsa.
L'armée israélienne a ensuite lancé l'opération "Épées de fer" contre des cibles du Hamas dans la bande de Gaza, tout en intensifiant les raids et les arrestations en Cisjordanie occupée.
Israël a ordonné un "siège total" de la bande de Gaza, qui a entraîné une coupure de l'approvisionnement en électricité et une pénurie d'eau, de nourriture, de carburant et de fournitures médicales.