Devant l’Assemblée générale (AG) de l’ONU, le dirigeant s’est néanmoins réjoui du fait que "grâce aux générations de militantes des droits de femmes, les temps changent".
"Des terrains de sport aux écoles en passant par les places publiques, les filles et les femmes défient le patriarcat, et triomphent. Je suis à leurs côtés", a-t-il assuré à la tribune.
Antonio Guterres souligne , en outre, qu’à "travers le monde, les droits des femmes, y compris les droits sexuels et reproductifs, sont réduits voire supprimés, et leurs libertés, restreintes".
"Les femmes attendent toujours l'égalité des chances et des salaires, l'égalité devant la loi, la pleine valorisation de leur travail et la prise en compte de leurs opinions", a-t-il égrené, avant d’exprimer sa détermination "à honorer l'engagement de la Charte en faveur des droits humains fondamentaux".
Ce discours, dont la première partie a été énoncée en anglais avant qu’Antonio Guterres ne bascule sur le français, apparaît comme un tacle à la France, qui a décidé d’interdire le port de l’abaya en milieu scolaire.