Au moins 713 soldats israéliens ont été tués depuis le début de la guerre de Gaza. / Photo: Reuters (Reuters)

Dans un communiqué, l'armée a déclaré que trois des soldats tués, dont un commandant de compagnie adjoint, faisaient partie du bataillon Shaked de la brigade Givati. Le quatrième était une femme soldat servant dans le 52e bataillon de la 401e brigade blindée.

Le communiqué indique également que cinq soldats ont été blessés, dont trois dans un état critique, au cours des affrontements de mardi.

“C'est une matinée difficile et douloureuse”, a déploré le ministre israélien des Finances, Bezalel Smotrich.

“Nous devons continuer à nous battre jusqu'à la victoire pour assurer la sécurité de nos concitoyens dans le sud et le nord et pour le retour des personnes enlevées”, a-t-il déclaré.

Par ailleurs, l'armée a indiqué qu'un autre soldat avait été grièvement blessé par des tirs de grenades propulsées par fusée (RPG) à Rafah mardi.

Au moins 713 soldats ont été tués depuis le début de la guerre de Gaza, le 7 octobre 2023.

Du côté palestinien, plus de 41 200 personnes, principalement des femmes et des enfants, ont été tuées depuis lors et plus de 95 400 ont été blessées, selon les autorités sanitaires locales.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu campe sur sa position de garder le contrôle sur le corridor de Philadelphie entre la bande de Gaza et l'Egypte, malgré les appels internationaux à évacuer cette issue vitale pour les habitants de l’enclave assiégée.

Israël poursuit depuis le 7 octobre son offensive brutale sur la bande de Gaza, au mépris d’une résolution du Conseil de sécurité des Nations unies appelant à un cessez-le-feu immédiat.

L'assaut israélien a déplacé la quasi-totalité de la population du territoire, soumis à un blocus strict qui empêche le passage de produits de première nécessité et entraîne de graves pénuries de nourriture, d'eau potable et de médicaments. Israël est accusé de génocide pour ses actions à Gaza par la Cour internationale de justice.

Agences