Malgré l'entrée en vigueur d'une trêve fragile le 19 janvier, le bilan des morts publié par le ministère de la Santé de Gaza continue de monter, au fur et à mesure que des corps découverts sous les décombres sont identifiés ou que des gens meurent des suites de leurs blessures.
Au cours des dernières 48 heures, 26 morts supplémentaires ont ainsi été recensés, indique le ministère, qui chiffre à 111.638 le nombre des blessés de la guerre.
Plus de 570 noms ont été ajoutés à la liste des morts en 48 heures, après avoir été "approuvés par le comité" chargé d'enquêter sur les "personnes disparues" et de recouper les informations.
Israël a régulièrement mis en doute la crédibilité des statistiques du ministère, mais celles-ci sont jugées fiables par les Nations unies.
Une étude publiée début janvier dans la revue médicale britannique The Lancet estime pour sa part que le nombre de morts dans la bande de Gaza, au cours des neuf premiers mois d'hostilités, est supérieur d'environ 40% à celui enregistré par le ministère de la Santé à ce moment-là.
