L’offensive meurtrière israélienne dans la région continue de faire des victimes et d’aggraver les tensions, alors qu'Israël poursuit ses opérations militaires dans la bande de Gaza et en Cisjordanie occupée.
Dans la nuit du 1er janvier 2025, Israël a mené une frappe sur un campement de tentes situé à Al-Mawasi, une zone désignée comme humanitaire dans l’ouest de Khan Younis.
Selon des sources médicales locales, dix Palestiniens, dont des femmes et des enfants, ont été tués. Quinze autres personnes ont été blessées.
Ce bombardement s’inscrit dans un contexte de violences prolongées : depuis le début de l’offensive israélienne, au moins 45 553 Palestiniens ont perdu la vie à Gaza, et plus de 108 000 autres ont été blessés.
Les conséquences humanitaires sont dévastatrices, exacerbant une crise déjà critique dans l’enclave assiégée.
Escalade en Cisjordanie occupée
Pendant ce temps, en Cisjordanie, trois Palestiniens ont été blessés par des tirs de soldats israéliens lors d’un raid dans la vieille ville de Naplouse.
L’une des victimes a été grièvement atteinte par balle dans le dos, tandis que deux autres ont subi des blessures modérées. Ils ont été transférés à l’hôpital gouvernemental de Rafidia pour traitement.
Dans un autre incident, une soldate israélienne a été légèrement blessée lors d’une attaque à la voiture-bélier près de Dayr Qadis.
L’auteur de l’attaque, un Palestinien, a été abattu par les forces israéliennes.
Manifestations en Israël
Au milieu de cette escalade, des manifestations ont également éclaté en Israël contre la gestion gouvernementale de la crise.
Des manifestations ont eu lieu à Tel-Aviv, où des familles d’otages et des activistes ont bloqué l’autoroute Ayalon.
Ils protestaient contre l’échec du gouvernement Netanyahu à conclure un accord avec le Hamas pour la libération des otages retenus à Gaza.
Dans une déclaration, les familles ont accusé le Premier ministre israélien de ne pas avoir mené les négociations nécessaires pour ramener leurs proches.
“Nos proches endurent un cauchemar vivant en captivité parce que Netanyahu choisit de les abandonner à leur sort”, ont-elles affirmé.
En outre, Yoav Gallant, ancien ministre israélien de la Défense limogé en novembre par le Premier ministre Benjamin Netanyahu en raison de divergences sur la conduite de la guerre à Gaza, a annoncé, mercredi, qu'il allait abandonner son siège au Parlement.
"Je vais soumettre ma démission au président de la Knesset", a déclaré Yoav Gallant dans une allocution télévisée.
"J'ai servi le pays pendant 35 ans dans l'armée et une décennie au gouvernement et à la Knesset. Il y a des moments où il faut faire une pause et réévaluer la direction à prendre", a-t-il ajouté.
Ancien général devenu homme politique, Yoav Gallant a longtemps été considéré comme un "faucon" au sein du gouvernement.