En 2022, le virus a commencé à s'étendre dans le reste du monde / Photo: Reuters (Reuters)

La patiente infectée par le variant clade 1b du mpox est un “cas sporadique”. Celle-ci, prise en charge par le CHU de Rennes, “n'a pas de symptômes, n'a pas d'état de gravité”, a déclaré à la presse Yannick Neuder en marge d'une visite sur le site du CHU de Rennes, rapporte Le Figaro.

Les autorités de santé ont été alertées le 2 janvier de la possibilité d’un cas lié à cette nouvelle souche du virus, anciennement connu sous le nom de variole du singe”. Ce cas a été “confirmé hier”, a ajouté le ministre. Bien que la patiente n'ait “pas voyagé en Afrique centrale”, elle avait “toutefois été en contact avec deux personnes de retour d'Afrique centrale”, a précisé le ministère de la Santé dans un communiqué diffusé lundi soir, selon la même source.

Il ne s'agit pas du clade 1 classique, présent depuis des décennies en Afrique, mais d'un variant, le clade 1b, identifié pour la première fois en République démocratique du Congo (RDC).

Selon Yannick Neuder, il s'agirait du “quatrième cas ou cinquième cas en Europe en comptant le Royaume-Uni” pour ce nouveau variant. En revanche, le clade 2 touche “autour de 200 cas au niveau du sol de la métropole”, souligne le média français.

Identifiée pour la première fois en République démocratique du Congo (RDC) en 1970, la maladie est longtemps restée confinée à une dizaine de pays africains. Mais en 2022, le virus a commencé à s'étendre dans le reste du monde, touchant notamment des pays développés où il n'avait jamais été observé auparavant, rappelle la même source.

AA