L'appel des autorités à "l'union sacrée" des professionnels de santé, dans l'espoir de "soulager" des hôpitaux débordés par la "triple épidémie" de Covid-19, bronchiolite et grippe, n'a pas enrayé le mouvement.
Une précédente grève les 1er et 2 décembre avait entraîné une baisse d'activité d'environ 30% chez les généralistes, selon les services de santé.
La mobilisation "sera un peu moindre, ne nous voilons pas la face, mais malgré tout conséquente", a prédit la fondatrice du collectif "Médecins pour demain", Christelle Audigier, qui a lancé le mouvement.
Le collectif, qui se projette déjà vers la manifestation nationale prévue à Paris le 5 janvier, réclame un doublement du tarif de consultation de base (de 25 à 50 euros) pour créer un "choc d'attractivité" vers une médecine de ville en manque criant d'effectifs, écrasée par les tâches administratives et qui n'attire plus les jeunes.
L'ensemble des organisations de médecins s'inquiètent pour leur liberté d'installation, remise en question par des propositions de loi sur les déserts médicaux. Ils sont vent debout contre l'éventualité que certaines infirmières puissent être autorisées à prescrire.