Le ministre français des Solidarités, de l'Autonomie et des Personnes handicapées, Damien Abad, a dénoncé mardi de "l'acharnement" après la révélation par Mediapart de nouvelles accusations d'agression sexuelle à son encontre, où il dit voir des motivations politiques.
"Au lendemain du premier tour des élections législatives qui me placent en tête dans ma circonscription (dans l'Ain), Mediapart publie de nouvelles accusations, tout aussi infondées", a-t-il déclaré dans un communiqué au Progrès.
"Le calendrier soigneusement choisi de ces publications, tout comme la partialité de cette prétendue 'enquête', ne laissent planer aucun doute sur le caractère politique des motivations de leur auteur", a-t-il ajouté, citant un précédent article de Mediapart publié au jour de sa nomination au gouvernement le mois dernier.
"C'est de l'acharnement, une véritable traque", a-t-il estimé. "Quant aux allégations rapportées, elles me révoltent et je les réfute catégoriquement".
Mediapart a recueilli de nouveaux témoignages de femmes accusant Damien Abad de viol ou de tentative de viol.
Le parquet de Paris a indiqué le 25 mai ne pas ouvrir "en l'état" d'enquête sur les accusations de viol visant alors Damien Abad, "faute d'élément permettant d'identifier la victime des faits dénoncés et, dès lors, faute de possibilité de procéder à son audition circonstanciée".