Un décret et un arrêté actent le "relèvement temporaire, dans le cadre de la préparation et du déroulement des jeux Olympiques et Paralympiques Paris 2024, des montants maximaux réglementaires de certaines primes et indemnités" destinées aux fonctionnaires.
Cela doit "permettre l'indemnisation, à titre exceptionnel, des agents directement mobilisés dans la préparation et le déroulement" des JO "ou exposés à un surcroît significatif d'activité directement généré par des changements d'organisation de service liés aux jeux", précise le texte.
En mars, le gouvernement avait annoncé que des primes de 500 euros ("accroissement temporaire d'activité" et "contrainte" ponctuelle sur les congés), 1.000 euros ("accroissement temporaire d'activité" et contrainte "soutenue") et 1.500 euros (mobilisation "particulièrement élevée, dans la durée" et "forte limitation" des jours de congés) seraient prévues en fonction de l'impact des Jeux sur l'activité du service et la prise de congés.
Cela s'ajoute à plusieurs autres mesures d'accompagnement prévues pendant les Jeux olympiques (26 juillet-11 août) et paralympiques (28 août-8 septembre), comme par exemple davantage de télétravail.
Près de 100.000 agents publics seront directement mobilisés pour les JO, avait indiqué, fin avril, le ministre de la Fonction publique, Stanislas Guerini.
Les textes concernent une longue liste de fonctionnaires, notamment de la fonction publique d'Etat, pour lesquels la "prime JO" s'appuie sur le système existant de primes et d'indemnités, dont les montant maximum sont majorés pour 2024.
Pour les forces de l'ordre, la "prime JO", annoncée en janvier et portée jusqu'à 1.900 euros pour les policiers et gendarmes travaillant en Ile-de-France, a, elle, été confirmée dans un courrier co-signé par le Premier ministre Gabriel Attal et le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin.