Le président américain a fait son annuel discours de l'état de l'Union devant le Congrès américain la nuit dernière à Washington. Il a réussi à parler de son futur adversaire pour l’élection présidentielle sans jamais le nommer mais en marquant leurs différences.
Joe Biden a promis de défendre "l'honnêteté, la force morale, la dignité, l'égalité", en opposition à une Amérique tournée vers la rancœur, la vengeance et la revanche.
Trump parle de déclin de l’Amérique, Biden met en avant le plus grand rebond économique que le pays ait connu après le déclin lié à la pandémie de Covid. Toutefois, les sondages ne sont pas à son avantage alors que les Américains font face à une forte inflation.
Le président sortant a promis de ne jamais “diaboliser “les migrants, une réponse à peine voilée aux Républicains qui accusent Washington de transformer la frontière mexicaine en passoire et désignent les migrants comme cause de la hausse de la criminalité.
Le démocrate a promis de rétablir dans tout le pays la protection du droit à l’avortement alors que de plus en plus d’États interdisent cette intervention.
Enfin, sortant de son sionisme assumé, le président sortant s’est montré ferme vis-à-vis d’Israël en exigeant un cessez-le-feu immédiat pour six semaines, tout en ajoutant que l’entrée de l’aide humanitaire doit se faire sans limites et sans monnaie d’échange.
Très émue, l’élue d’origine palestinienne Rashida Tlaib a brandi une pancarte qui affichait “Arrêtez d'envoyer des bombes”.