La tentative d’assassinat contre Donald Trump, légèrement blessé à la suite de tirs lors d'un rassemblement électoral en Pennsylvanie, s’inscrit dans une liste de violences politiques qui ont marqué l’histoire des États-Unis.
Quatre présidents assassinés
Quatre présidents ont déjà été assassinés aux États-Unis durant leur mandat, à commencer par le président Abraham Lincoln. En 1865, il fut tué lors d’une représentation théâtrale par l’acteur John Wilkes Booth, dans sa loge du Théâtre Ford.
Seize ans plus tard, le 2 juillet 1881, le 20ème président des États-Unis, James Garfield, est tué par balles à la gare de Washington, par un avocat nommé Charles Guiteau, las d’attendre une place de fonctionnaire.
Le troisième président américain victime de la violence politique est William McKinley. Le 6 septembre 1901, il succombe aux tirs d’un anarchiste, alors qu’il assistait à l'exposition panaméricaine de Buffalo. Admis aux soins intensifs, il meurt quelques jours plus tard des suites de ses blessures.
Le dernier cas en date qui a inspiré des réalisateurs américains est l’assassinat du 35ᵉ président américain, Fitzgerald Kennedy, le 22 novembre 1963 à Dallas. JFK fut assassiné dans sa limousine, aux côtés de sa femme Jackie, alors que le cortège présidentiel se déplaçait dans les rues de Dallas.
Plusieurs tentatives d'assassinat
Outre les meurtres d’anciens présidents, d’autres ont échappé à la mort, dans des tentatives d’assassinats.
Le dernier cas en date remonte au 30 mars 1981, le président Ronald Reagan est grièvement atteint par balles à sa sortie de l'hôtel Hilton à Washington. L’auteur de cet acte est déséquilibré mental. Après douze jours d’hospitalisation à l'hôpital, Reagan s’en sort.
Avant cet épisode, il y a eu deux tentatives d’assassinat manquées contre Gerald Ford en 1975.
Bien avant, c'est Franklin Delano Roosevelt qui échappa à la mort en 1933.
Violences en campagne
L’Amérique n’est pas étrangère aux tentatives d’assassinat de candidats lors des campagnes électorales.
En 1972, Georges Wallace, candidat à l'investiture démocrate, échappe à la mort dans un centre commercial du Maryland. Il demeurera paralysé à vie.
Quatre ans auparavant, en 1968, c’est le sénateur de New York Robert Kennedy, frère de JFK, qui fut assassiné dans un hôtel de Los Angeles, alors qu’il menait campagne pour la présidentielle.
