"Nous voulons la paix en Syrie et nous attendons de tous ceux qui sont du côté de la paix qu'ils soutiennent cet appel historique", a lancé le président turc, Recep Tayyip Erdogan.
Erdogan a échangé avec les journalistes dans l'avion de retour du sommet des chefs d'Etat et de gouvernement de l'OTAN, qui s'est déroulée à Washington DC.
Le leader turc a assuré qu'une paix juste en Syrie sera surtout au profit de la Turquie. "Nous affirmons que le premier pas crucial dans cette reconstruction est d’entamer une nouvelle ère avec la Syrie", a-t-il souligné avant d'ajouter : "Nous voulons la paix en Syrie et nous attendons de tous ceux qui sont du côté de la paix qu'ils soutiennent cet appel historique."
Sur l'éventualité d'une rencontre avec Bachar al-Assad, Erdogan a assuré que le ministre des Affaires étrangères discute actuellement avec les parties concernées pour établir une feuille de route, et que les avancées se feront en rapport.
Il a également assuré envisager une visite en Chine après l’Assemblée générale des Nations unies et annoncé une visite du président chinois, Xi Jiping, en Turquie, en 2025.
Il a, par ailleurs, invité ceux qui veulent rester du bon côté de l'histoire de reconnaître la Palestine comme Etat. "Une approche juste et équitable exige cela", a-t-il dit.
Erdogan a notamment fait remarquer le blocage par la douane allemande de turbines destinées à la centrale nucléaire d'Akkuyu en Turquie.
"Le fait que les turbines de la centrale nucléaire d'Akkuyu en provenance d'Allemagne soient bloquées à la douane allemande nous préoccupe sérieusement", a-t-il indiqué.