Le président turc et son homologue des Émirats arabes unis, Sheikh Mohamed bin Zayed Al Nahyan, ont abordé les derniers développements en Syrie et en Palestine, les relations bilatérales, ainsi que diverses questions mondiales et régionales.
Lors de cet appel téléphonique, lundi, M. Erdogan a souligné l'importance d'établir un État syrien où les différentes communautés ethniques et religieuses puissent coexister pacifiquement, et où l'unité nationale soit pleinement réalisée, selon la direction de communication de la présidence turque.
M. Erdogan a également indiqué que la Turquie ne pouvait accepter l'organisation terroriste PKK/YPG, qui opère en Syrie, comme représentant ou interlocuteur du peuple kurde dans la région.
S'adressant à Al Nahyan, M. Erdogan a insisté sur la nécessité d’empêcher Daesh, ainsi qu'Israël, de tirer partie de l'instabilité en cours dans la région et de compromettre le processus politique en Syrie.
Les responsables turcs, sous la direction du président Erdogan, ont réitéré à plusieurs reprises que l'intégrité territoriale et l'unité politique de la Syrie demeurerait des priorités absolues pour la Turquie, particulièrement en cette période de transition, après le renversement du régime de Bashar al-Assad par les forces anti-régime.
“Le président Erdogan a également affirmé que la Turquie poursuivrait ses efforts pour mettre fin au massacre en cours en Palestine dès que possible”, a indiqué la même source.
Le YPG, la branche syrienne du PKK, est un groupe désigné comme organisation terroriste par la Turquie, les États-Unis et l'Union européenne.
Le PKK mène une insurrection armée contre l'État turc depuis plus de 40 ans, causant la mort de plus de 40 000 personnes, dont des enfants et des nourrissons.
Profitant du vide solide laissé par la guerre civile en Syrie, le PKK/YPG a tenté de créer une région autonome kurde autoproclamée, cherchant à obtenir une reconnaissance internationale par le biais de sa soi-disant administration autonome.