Il a rappelé que les attaques israéliennes contre Gaza qui durent depuis plus de 5 mois maintenant ont causé la mort d’au moins 32.000 palestiniens avant d’affirmer que Gaza est devenu un camp d’extermination semblable à ceux de la seconde guerre mondiale.
"Ils ne peuvent pas nous empêcher de nommer les assassins. Que les dirigeants israéliens rendent des comptes pour les bébés morts à Gaza", a-t-il lancé assurant que le gouvernement israélien tente par tous les moyens de dissimuler le génocide en cours à Gaza.
"Ceux qui massacrent des civils innocents qui attendent pour acheter de la farine, des pâtes, peut-être du pain sec, n'ont rien à nous dire", a insisté le chef de l’État turc, qui a critiqué le comportement de "Netanyahu et de sa clique d’assassins" qui tentent de coller l’étiquette d’antisémitisme à ceux qui les critiquent.
"Comme elle l'a fait jusqu'à aujourd'hui, la Turquie continuera de protéger ses frères et sœurs palestiniens et ne reculera jamais face aux oppresseurs", a-t-il assuré.
Le leader turc a également dénoncé le silence observé dans le monde devant la poursuite des crimes de guerre israéliens et les livraisons d’armes par les pays occidentaux à Tel Aviv.
"Nous avons tous une dette envers les enfants palestiniens assassinés, qu’on ne remboursera que par la création d'un État palestinien indépendant", a-t-il notamment expliqué.
"Nous sommes également prêts à assumer notre responsabilité en tant que garant pour empêcher la répétition des massacres à Gaza et pour la réhabilitation de la région. Tout le monde est désormais conscient du fait que sans une solution juste à la question palestinienne, une paix et une stabilité durables ne sont pas possibles ni dans notre région ni dans le monde. Le seul moyen d'y parvenir est la création d'un État palestinien indépendant, souverain et géographiquement intégré, avec Jérusalem-Est pour capitale, sur la base des frontières de 1967" a plaidé le président turc.
Erdogan a notamment assuré que les aides à destination de Gaza augmenteront pendant le mois du Ramadan.
"Pendant le mois de Ramadan, les aides de nos institutions officielles, des municipalités, des fondations et des associations se poursuivront en augmentant", a-t-il affirmé.
Concernant la guerre russo-ukrainienne Erdogan a insisté sur le fait que la Turquie ne ménage pas ses efforts pour parvenir à un cessez-le-feu rappelant qu’il a reçu le président ukrainien vendredi dernier à Istanbul et qu’il accueillera prochainement le président russe également afin d’avancer dans le sens de la paix.
"Nous pensons qu'il faut éviter toute mesure susceptible d'aggraver les conflits dans la région et de les étendre à l'OTAN", a-t-il souligné.