Le président turc Recep Tayyip Erdogan lors d’une conférence de presse conjointe avec le Premier ministre espagnol, Pedro Sanchez, à Madrid. (Others)

"Alors qu'Israël poursuit ses massacres, l'attitude en particulier des États-Unis nous choque gravement", a lancé le président turc, Recep Tayyip Erdogan lors d’une conférence de presse conjointe avec le Premier ministre espagnol, Pedro Sanchez, à Madrid.

Le président turc a assuré que la décision de l'Espagne de reconnaître la Palestine est très importante et formulé le souhait que la position de l'Espagne incitera d’autres pays à faire de même

"Alors qu'Israël poursuit ses massacres, l'attitude des États-Unis, en particulier, nous choque gravement", a-t-il martelé.

Erdogan a critiqué, une nouvelle fois, le fonctionnement actuel du Conseil de sécurité de l'ONU.

"Malheureusement, le destin du monde est entre les mains de 5 pays. Quand l'un d'entre eux dit 'non', l'affaire est close", a-t-il insisté.

Erdogan a, au sujet de la résolution du Conseil de sécurité de l'ONU sur un cessez-le-feu permanent à Gaza, assuré que son pays suivra la mise en œuvre de la décision prise lundi.

"Les membres du Conseil de sécurité de l'ONU, dont les États-Unis, doivent s'en tenir à cette résolution et exercer des pressions sur Israël pour garantir un cessez-le-feu immédiat", a-t-il lancé avant de poursuivre:

"Nous espérons qu'Israël renoncera aux attaques et trouvera un terrain d'entente qui apportera une paix durable à la région".

Le chef de l’État turc a notamment fait part de ses inquiétudes quant à la montée de l'Islamophobie et de la xénophobie en Europe, des inquiétudes confirmées par les résultats des élections européennes.

"J'ai discuté avec Pedro Sanchez de la menace croissante de l'islamophobie et de la xénophobie en Europe. Les élections européennes ont renforcé nos inquiétudes", a-t-il conclu.

TRT Français et agences